Le burn-out

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Burn-out : un trouble énergétique

Les véritables spécialistes (ceux qui en ont été victimes) font tous part de leur passion et de leur fanatisme. Cette passion occupait une place tellement centrale qu’ils ne ressentaient même plus la fatigue. Cette passion s’exprime notamment par le perfectionnisme : travail parfait, famille parfaite, hobbys parfaits… Ce modèle de perfectionnisme est un déclencheur important du burn-out.

Burn-out : le réservoir est complètement vide

C’est probablement la meilleure comparaison : le réservoir de carburant est vide. Tout comme dans une voiture, vous voyez la jauge, mais vous continuez à avancer en espérant… Et puis, la voiture s’arrête. Faire le plein n’est pas possible. La différence avec une voiture est qu’il n’est pas si simple de faire le plein.
Une autre comparaison est le bouton « marche-arrêt ». La plupart des voitures sont à présent dotées d’un tel bouton. Nous avons aussi ce bouton, mais nous ne l’utilisons pas assez. Donc… nous continuons, car « il faut, c’est important »… et puis on s’arrête.
C’est la façon dont un coachee décrit ultérieurement son processus de « burn-out » :

Burn-out : 7 symptômes (BAT – 2019/03)

4 symptômes fondamenteux

• Épuisement (mental & physique)
• Distance mentale 
• Déficience cognitive
• Déficience émotionelle

3 symptômes supplémentaires 

• Plaintes de tension psychiques
• Plaintes de tension psychosomatiques
• Sentiments dépressives 

Il est évident que seul un médecin peut poser le diagnostic de « burn-out ».

Burn-out : les racines de l’arbre

Un coachee a fait une belle comparaison. Un arbre a besoin de toutes ses racines pour rester en bonne santé. Et il en va de même pour l’homme. Si un homme utilise seulement une racine (travail) et en ignore d’autres (famille, loisirs, amis…), l’arbre finira par tomber, tôt ou tard.
Morale de cette histoire : veillez à puiser votre énergie dans toutes vos « racines », afin de rester en bonne santé.

Burn-out : résister + récupérer + anticiper

Selon le professeur Elke Van Hoof (psychologue clinique), la seule résistance n’est pas suffisante.
Il est aussi important de prévoir du temps pour récupérer (dormir, se balader, faire du sport, se reposer, ne rien faire… )
Par ailleurs, il est également essentiel d’anticiper (style d’adaptation proactive) et de prendre préalablement des mesures pour « équilibrer » le stress dans notre vie. Par exemple : prendre 10 minutes de « repos » afin de pouvoir participer à une réunion importante avec un niveau d’énergie supérieur.

Burn-out : vu par le coachee lui-même

Sur Internet, on trouve beaucoup d’informations sur le burn-out, notamment les 12 étapes du burn-out par le psychologue M. Freudenberg.
Une personne coachée a décrit les phases comme suit :

1. Ignorance
   • « Il faut et puis ce n’est que ‘temporaire’. »
   • « Je continue, même si mon corps et mon esprit disent que je dois arrêter. »
2. Déni
   • « Je nie les signaux physiques et mentaux que je commence à clairement ressentir à présent. »
   • « Mon entourage direct (famille, amis, collègues) me prévient aussi, mais je continue tout de même. Ce n’est finalement que temporaire et cela doit vraiment être fait. »
3. Crash
   • « Je suis crevé(e), je n’en peux plus, je n’ai plus d’énergie. »
   • « Je ne peux plus penser clairement, j’ai des black-outs, je dors mal… »
4. Phase passive
   • « Je suis maintenant à la maison, je ne veux plus de contact avec mon travail ou mes collègues et… je dors beaucoup. »
   • « Je me sens coupable, je me sens totalement perdu(e), je ne me reconnais plus moi-même. »
5. Phase active
   • « C’est la première étape de ma convalescence. »
   • « J’entame mon processus de convalescence, avec mon coach, mon médecin, mon psychologue. »
     • D’abord physiquement : « Je me promène, je bouge, je pars à la découverte de la nature et je me retrouve petit à petit. »
     • Ensuite aussi mentalement. « Je discute de mon mode de vie, de mes convictions et je réfléchis à une vie plus équilibrée. »
6. Retour
   • « Après une période de convalescence assez longue, je reviens sur le marché du travail. »
   • « Je prends des accords clairs avec mon environnement de travail, en étant soutenu(e) par ma famille, mes amis et mes collègues. »

C’est une belle visualisation du processus ressenti par le coachee :

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